PROJET HIGHTVOLT2 : poursuivre la montée en tension dans les systèmes embarqués

Lancé en 2021 pour une durée de 48 mois, ce projet s’inscrit dans la continuité du projet HIGHVOLT. Avec pour objectif d’accompagner les industriels dans la montée en tension des systèmes embarqués, ce sont plus de quinze acteurs majeurs de la transition énergétique, issus des secteurs aéronautique, ferroviaire, automobile et industriel, qui sont engagés.

Doté d’un budget de 9 millions d’euros, le projet vise à approfondir la compréhension des phénomènes physiques liés à la haute tension embarquée, notamment les décharges partielles, les effets surfaciques, les charges d’espace et les arcs électriques. Il s’attache également à évaluer et maîtriser leurs impacts sur la fiabilité des systèmes, tout en identifiant et développant des solutions innovantes capables de porter les performances des systèmes au-delà de l’état de l’art.

Des campagnes d’essais concluantes

En 2024, de nombreuses campagnes d’essais ont été menées, dans la continuité de celles initiées en 2023, portant sur les décharges partielles, les effets surfaciques et les arcs électriques (notamment à travers l’analyse d’ondes MLI). D’autres campagnes ont été engagées ou sont en cours sur le vieillissement sous charge d’espace, le vieillissement isotherme sur harnais, le vieillissement isotherme de longue durée (plus d’un an), ou encore le vieillissement sous décharges partielles sur des cornes de gazelles (fils méplats).


L’extrudeuse bi-vis de l’IRT Saint Exupéry a permis la fabrication de granulés de PPS, transférés à l’un des partenaires industriels du projet pour évaluer les effets d’une mise en œuvre à l’échelle industrielle sur les matériaux développés.

PROJET HIGHTVOLT2 : poursuivre la montée en tension dans les systèmes embarqués
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