Clotilde Szywala, chez SmartSat CRC

Clotilde Szywala, ingénieure de recherche IRT au sein du projet IRMA (IA pour la Réactivité Mission basée sur l’Analyse image), était en détachement chez SmartSat CRC à Adélaïde, en Australie, pour une durée d’environ deux mois. Une mobilité qui s’inscrit dans la dynamique de déploiement en orbite de solutions technologiques développées au sein d’IRMA.

Ingénieure diplômée en 2023 de l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Rouen Normandie, où elle s’est spécialisée en modélisation et simulations numériques au cours de la dernière partie de son cursus en mathématiques appliquées, Clotilde a rejoint en février 2024 le site de Sophia Antipolis de l’IRT Saint Exupéry. Elle y mène des travaux de recherche au sein du projet IRMA, en tant qu’ingénieure spécialisée en Intelligence Artificielle (IA) pour l’Observation de la Terre (Earth Observation, EO). Déjà familière de l’IRT, elle y avait réalisé en 2022 un stage de trois mois consacré à un état de l’art sur l’IA appliquée au traitement d’images satellites hyperspectrales, ainsi qu’à l’étude d’un algorithme d’IA pour la segmentation d’images hyperspectrales. Dans le cadre d’IRMA, elle contribue aujourd’hui au développement d’un pipeline embarqué de détection d’anomalies marines, permettant à des satellites d’identifier directement en orbite des phénomènes tels que des proliférations d’algues ou des déversements de sédiments.

Ce détachement en Australie est l’occasion de renforcer les liens avec SmartSat CRC, un « Cooperative Research Center » australien qui ressemble fort à un IRT : il réunit universités et industriels autour de programmes financés par le gouvernement australien pour développer des compétences et des technologies dans les domaines des systèmes satellitaires intelligents, de l’EO et de la connectivité Internet of Things (IoT). SmartSat pilote notamment la mission Kanyini, un CubeSat 6U lancé en août 2024 et dédié à des applications EO et IoT pour l’environnement, l’agriculture et la gestion des catastrophes.

Ce premier mois a également été l’occasion de présenter le pipeline au CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation), l’équivalent australien du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).

Cette mobilité renforce la visibilité internationale de l’IRT Saint Exupéry et souligne sa volonté de s’impliquer activement dans des partenariats de recherche d’envergure mondiale.

L’IRT Saint Exupéry : des collaborations internationales jusqu’en Australie.
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